Stages agricoles en Nouvelle-Zélande

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’agriculture en Nouvelle-Zélande

 

La Nouvelle-Zélande est un pays verdoyant, non pollué, d’une superbe beauté naturelle, approximativement de la taille de la Grande-Bretagne, composé de deux îles, de 1600 kilomètres de long, dans le Pacifique sud, à 2000 kilomètres à l’est de l’Australie. Le climat est tempéré, la température de l’été en février de 26°, la température de l’hiver en juillet de 12°, la plus faible pluviométrie de 1000 à 1300 millimètres, à peu près constante, bien que les étés soient parfois secs.

 

 La population est de 4,4 millions d’habitants, de langue anglaise, de descendance d’origine Européenne à 85 % (principalement Britannique), et 15 % sont Polynésiens.

 

Le gouvernement est une démocratie, à l’intérieur du Commonwealth Britannique.

 

Plus de 50 % des revenus des exportations provient d’une agriculture aux faibles coûts de production, basée entièrement sur l’herbe, le but étant d’obtenir la meilleure qualité possible au prix le plus bas possible.

 

La Nouvelle-Zélande a une superficie de 26,8 millions d’hectares dont 9,5 millions sont cultivés en herbe, et 4,3 millions en prairies naturelles. Le nombre d'exploitations agricoles était de 58.000 en 2012.

 

On dénombre 4,9  millions de vaches laitières (en 2014) la moyenne par ferme laitière étant de 413 vaches ; 28 % des troupeaux ont plus de 500 vaches et parmi ceux-ci 600 d'entre eux possèdent plus de 1000 vaches laitières. La moyenne nationale est de 4.196 litres de lait par vache.71 % des fermes laitères sont situées dans l'Ile du Nord. Mais l'élevage laitier s'est également développé ces 20 dernières années dans l'Ile du Sud (l'irrigation y est  largement pratiquée). Les principales races utilisées sont la Frisonne Holstein, les races Jersey, Guernsey, Ayrshire ; les croisements entre ces races sont fréquents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On dénombre également 3,7 millions de bovins viande, 30 millions de moutons, 1,2 million de cervidés, 3 millions de chèvres, 400 000 porcs et 50 000 chevaux pur-sang. 60 % des revenus des exportations provient de l’agriculture, d’un faible coût de production basé sur l’alimentation à l’herbe. L’alimentation avec des céréales n’est pas économiquement rentable et beaucoup d’agriculteurs essaient même maintenant de ne pas récolter de foin ou d’ensilage. Les pâturages sont essentiellement plantés en trèfle blanc et raygras, et sous le climat maritime de l’ouest de la Nouvelle-Zélande, avec des hivers généralement doux et une bonne pluviométrie l’herbe pousse toute l’année. Dans le centre de l’île du Nord, par exemple, le rendement quotidien en herbe peut être de 15 kilos de matière sèche par hectare et par jour en plein hiver, pouvant aller jusqu’à 80-100 kilos de matière sèche par hectare et par jour au printemps, donnant ainsi une production annuelle de 15 à 20000 kilos de matière sèche à l’hectare sur des fermes laitières, et environ 11000 kilos de matière sèche à l’hectare sur les fermes moins fertiles en élevage ovin et bovin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur un hectare entièrement en herbe, les agriculteurs compétents élèvent en moyenne 3,7 vaches laitières, produisant jusqu’à 700 kilos de matière grasse par hectare et par an, ou 16 brebis, ou 2,5 vaches allaitantes. Pour atteindre ces niveaux de production, les besoins en alimentation des animaux doivent être soigneusement ajustés à la production d’herbe, de telle manière que les besoins maximum des animaux coïncident avec le niveau maximum de production d’herbe, et, pendant l’hiver avec le niveau minimum  nécessaire. Par exemple, pour les vaches laitières, les vêlages ont lieu à la fin de l’hiver (fin juillet et début août) ; la production laitière atteint un pic au printemps (octobre-novembre) au moment où les vaches ont besoin de 16 kilos de matière sèche par jour et où l’herbe pousse rapidement. Comme l’herbe pousse moins en été, la production laitière décline en été, jusqu’à l’hiver (mai) les vaches sont taries et n’ont besoin que de 5 kilos par jour de matière sèche pour l’entretien. Cette production saisonnière, basée sur l’alimentation à l’herbe, permet aux agriculteurs Néo-Zélandais de produire du lait, du bœuf, de l’agneau, du cerf, de la laine et du poil de chèvre à environ 40 % des coûts de production de l’agriculture traditionnelle Européenne ou Américaine.

 

Parmi les autres productions il faut mentionner l'arboriculture fruitière  : pommes et poires, abricots, pêches, et surtout kiwis pour l'exportation,

 

La viticulture a connu une expansion continuelle depuis les années 1970 - 1980. La superficie du vignoble est passée de 6,170 hectares en 1995 à 35,733 hectares en 2013. Le cépage largement dominant est le sauvignon blanc (près d'un tiers du vignoble), suivi par le chardonnay, le pinot noir, le merlot, le riesling et le cabernet sauvignon. Les principales régions de productions sont la région de Marlborough (autour de Blenheim), Hawke's Bay et Gisborne, Central Otago, Canterbury, et la région d'Auckland.